Chers frères et sœurs, comme vous le savez lors de l’édition de cette revue, l’hiver sera bientôt derrière nous et les conditions difficiles qui en sont liées aussi.
Mais malgré les conditions climatiques qui sont plus difficiles en ce moment,

le beau temps est bientôt de retour et celui-ci nous rappelle que la retraite spirituelle de Nevoy et les missions évangéliques d’été vont commencer, car le travail dans l’œuvre de Dieu ne s’arrête pas.

En ce moment, 266 étudiants sont à l’Ecole Biblique pour apprendre de la Parole de Dieu.

Nous allons d’ailleurs vous partager le témoignage de quelques-uns : priez pour eux car les conditions hivernales ne sont pas propices dans les caravanes et pour l’étude de la Parole de Dieu.

Il n’y a pas que le travail et l’enseignement des étudiants à l’Ecole Biblique qui a lieu pendant cette période, nous avons aussi nos rallyes de jeunesse  les rencontres de Pasteurs, des inaugurations de nouvelles églises comme l’église de Besançon et aussi des annexes où le travail de Dieu grandit. Nous vous ferons partager aussi le travail qui a lieu dans notre jeunesse pendant l’hiver et comme d’habitude, les informations qui nous viennent de l’étranger, en particulier des pays de l’Est. Que Dieu vous bénisse à la lecture de cette revue.

Nous en profitons pour vous partager un petit sujet d’étude sur la montagne.

Chers frères, chères sœurs, dans ces temps d’hiver, certains d’entre nous aiment aller à la montagne, respirer l’air pur, skier, faire de la luge, profiter des gastronomies locales, ou passer un bon moment en famille.

Il est vrai que cela n’est pas incompatible avec l’Évangile, mais cela n’est pas nécessaire.

La nécessité est de nous approcher de la montagne de Dieu.

Le Psaume 121, ma Bible l’appelle le Psaume du voyageur.

Je lève mes yeux vers les montagnes…

D’où me viendra le secours ?

Le secours me vient de l’Eternel !

Le psalmiste élève ses yeux, il regarde la montagne qui est pour lui le symbole de tous ses problèmes. Il réfléchit et se pose la question d’où va lui venir le secours devant toutes ces difficultés. Il réalise que le véritable secours et la solution lui viennent de l’Éternel, Celui qui a tout créé : la terre, la mer et même les montagnes lui obéissent ; rien n’est trop grand pour lui.

La montagne est parfois tellement haute, tellement abrupte. Elle nous représente nos problèmes, nos difficultés, nos découragements, nos faiblesses. Nous la croyons insurmontable, mais Jésus nous dit qu’avec la foi, nous serons capables de jeter la montagne dans la mer.

Parfois même, il faut savoir la gravir comme l’ont fait Moïse, Élie, les apôtres et même Jésus. Certainement, cela a dû être difficile pour eux. Mais quelle réjouissance quand on est arrivé en haut de regarder vers le bas et de se dire que malgré le chemin difficile, je l’ai gravie.

Quelle joie d’être arrivé au sommet et d’avoir surmonté toutes les épreuves, même s’il a fallu délaisser certaines choses en chemin pour pouvoir arriver tout en haut !

Dans la Bible, la montagne est aussi le lieu où Dieu se manifeste, elle sert de contact entre la terre et le ciel. L’homme et Dieu s’y rencontrent.

« Moïse se leva de bon matin et monta sur le mont Sinaï, selon l’ordre que l’Éternel lui avait donné. L’éternel descendit dans une nuée et se tint là auprès de Moïse. » (Exode 34 : 4 et 5)
La Parole nous dit que les grands hommes de Dieu aimaient se recueillir sur les montagnes pour prier Dieu, pour Lui élever des autels, pour L’adorer.

Sur le mont Nébo, au sommet du Pisga, Moïse a pu se rappeler toutes les épreuves passées entre la montagne d’Horeb et celle-ci. Sur le mont Sinaï (Horeb), il était dans la présence de Dieu, il a reçu les commandements de Dieu. 40 ans plus tard, après beaucoup d’épreuves avec le peuple de Dieu dans le désert, avec son lot de peine, de découragement, et de colère même parfois, il put contempler le pays que Dieu avait promis à Son peuple.

Quand nous sommes dans la vallée, nous regardons souvent la montagne comme ce qui est infranchissable, irréalisable, mais quel privilège quand nous en sommes au sommet de pouvoir regarder toutes les épreuves que nous avons surmontées et accomplies.

Du haut des montagnes, nous pouvons contempler les promesses que Dieu nous a faites : ce n’est pas dans la vallée que nous contemplons Ses promesses mais en haut des montagnes.

 

La Bible aussi nous parle de Lot quand il va choisir la facilité, la plaine et la vallée qui vont l’emmener dans la ville de Sodome, c’est-à-dire vers la perdition.

Il va même en perdre ses gendres et sa femme.

Pendant ce temps, Abraham lui choisit les hauteurs, la montagne, c’est-à-dire la présence de Dieu : le Seigneur pourvut à tous ses besoins et il reçut une descendance qui fut bénie de l’Eternel. (Genèse 13 : 10 à 13)

A la montagne du Carmel, Élie fait descendre le feu du ciel. La gloire de Dieu éclate et les choses idolâtres et mondaines sont consumées.
Si nous voulons que les choses charnelles de notre vie soient consumées et que la présence de Dieu et Ses miracles éclatent dans nos vies, nous devons être sur la montagne comme Élie au Carmel, dans la présence de Dieu.

Le plus bel exemple d’une personne qui aimait se placer sur les montagnes est celui de notre Seigneur Jésus.

Il aimait aller sur les montagnes pour prier ou pour enseigner, même parfois chanter des cantiques avec les apôtres. (Matthieu 5, Matthieu 14 : 23)

En Matthieu 17 au mont Thabor, Jésus amène avec lui trois apôtres, Pierre, Jacques et Jean.

Les apôtres en haut de la montagne voient Moïse et Elie glorifiés avec Jésus.

Ça n’a pas dû être facile d’arriver en haut pour les apôtres, mais quelle grâce de voir la transfiguration ! Moïse et Elie, l’un mort et l’autre enlevé avant sa mort, nous rappellent que si nous aimons nous placer sur la montagne, même si ce n’est pas toujours facile, nous mourrons pour être avec le Christ ou nous serons enlevés avec Lui, puis nous serons avec Lui pour l’éternité.

En haut de la montagne du Thabor, Dieu a parlé : Écoutez Jésus, Il est mon Fils en qui j’ai mis toute mon affection. Ainsi, sur les montagnes, Dieu nous parle et nous donne Ses instructions.

Dernière hauteur que j’aimerais voir avec vous : le mont des Oliviers.

La Bible nous dit que Jésus aimait y aller avec Ses disciples. Il aimait y chanter, prier, être en communion avec Son père, enseigner Ses disciples. C’est de ce lieu qu’Il est parti vers Son Père et qu’Il a dit qu’Il reviendrait sur la terre.

N’oublions pas non plus que l’Église est aussi notre montagne : c’est là où nous chantons, où nous prions, où nous sommes en communion et où nous sommes enseignés par Jésus-Christ, c’est là que Dieu nous bénit.
Voici, oh, qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! Car c’est là que l’Éternel envoie la bénédiction, la vie pour l’éternité. (Psaume 133 : 1 et 3)
J’aimerais vous citer ce dernier texte : Venez et montons à la montagne de l’Éternel afin qu’Il nous enseigne Ses voies et que nous marchions dans Ses sentiers. (Esaïe 2 : 3)

Allons, grimpons, montons à la montagne de l’Éternel même si ce n’est pas toujours facile, que les épreuves nous environnent et que le chemin est parfois dur.
Que Dieu vous bénisse.

 

Article tiré du N*243 1er  trimestre 2019 de Vie et Lumière le magazine évangélique tzigane.